mes idées rebelles

J'ai peur, les idées me poursuivent, dieu sait pourtant que je ne leur ai rien fait de mal, ou, peut être que si, à bien y penser je me rappelle. Je me sentais pauvre à certains moments et je voulais en faire mes esclaves, je les ai maltraité, frappé, ignoré, j'ai été sourde à leurs lamentations, à leurs cris et à leurs larmes, je ne m'écoutais pas, je ne les écoutais pas, elles sont venues se venger, je n'avais pas prévu cela. De par mon arrogance je n'y ai vu que des femelles prêtes à être soumises, par force de l'amour ou force de la force ou amour de la force, je n'ai jamais pensé à leur existence propre, mais que faire du désir de s'approprier, de caresser, de soudoyer, de tenir dans la main pour ensuite écraser. Je ne suis pas unique, je ne suis pas différente, je ne suis pas exceptionnelle. Qui n'aime pas ces choses là? Surtout lorsqu'il s'agit de femelles apparemment consentantes. Un bruit, un bruit assourdissant arrive à mes oreilles, traverse mon corps, elles sont en train de forcer les portes et les fenêtres, que vais-je faire ? Comprendront elles jamais que c'est par amour, que je les tuais, pour les inciter à se perpétrer, se regenerer, s'accoupler, se multiplier. Que c'est par humanité que j'assistai à leur débauche, que je prenais sur moi d'élever leur progéniture sans nom, sans généalogie, des bâtards, rien que des bâtards, dont j'ai pris soin et donné un toit, un chez soi. Est ce là ma récompense? Bande de dégénérées, d'ingrates, je voulais créer un royaume pour femmes, mais ce ne sont que des femelles, je ne suis pas lesbienne et pourtant, j'aime mes femelles quoi qu'on dis

dear friwato
finallement ce forum nous a montre ,une autre personalite qui etait cachee derriere ton pseudo,une personalite qui possede un talent efficace et qui peut pas rester cache et on espere de lire de vos eassais.
en lisant tes ecriture tu m'a fait rappeler de :
Les Esprits rebelles
de Khalil Gibran

Résumé du livre

Dans cet ouvrage, Khalil Gibran accumule les dénonciations : l'hypocrisie sociale, les traditions ancestrales de son pays natal, le Liban, mais également les paradoxes de l'Eglise. Ce livre fut brûlé sur la place publique de Beyrouth, par ordre des autorités turques, et fut condamné comme hérétique par l'évêque maronite.

merci eternelement